Matza | 5 | Exposition Musée du Bardo jusqu’au 7 mai 2017

Centre de Gravite Musee du Bardo
Centre de Gravite Musee du Bardo
Centre de gravité, installation|Musée du Brado | 2017

L’exposition au musée du Bardo a ouvert vendredi, c’était un franc succès, nous avons présenté la somme de nos réflexions sur la belle île de Kerkennah. Me voici de retour à Genève,  il est temps que je vous parle de mes amis et collègues artistes qui chacun à sa façon a interprété l’île, ses atouts et ses challenges. L’ensemble restitue la richesse de notre terrain d’exploration et celle des moyens d’expressions.

C’est bien une histoire qui se raconter Il y est question d’aller retours, de marée, de la pêche, de migrants et aussi des terres rêvées.

Avec humour, Tom Bogaert artiste belge, nous présente les petits poissons de Kerkennah aux yeux brillants, Karim Ben Amor, architecte et artiste, tends dans l’espace les chaluts qui raclent les hauts fonds et fragilisent l’ecosystème,  Severin Guelpa, fondateur de Matza, artiste suisse revisite les nasses si particulières des Charfias pour en faire des chambres d’échos du geste séculaire des artisans de l’île. Wissem El Abed, artiste tunisien , cherche les traces des jeunes dans les écoles abandonnées, et construit un gouvernail fait des bancs amassés sur leurs ruines.

Mouna Karray photographe tunisienne a été à la rencontre des habitants de Kerkennah mais aussi de scientifiques dans une enquête sur le crabe bleu appelé DAESH par les habitants pour les saccages que l’animal fait à la pêche locale. Maxime Bondu artiste français a peint ce même crabe DAESH sur une maison du port dans un acte d’anticipation de l’acceptation de l’animal par les pêcheurs. Moufida Fedhila artiste et réalisatrice tunisienne filme une jeune tirant les restes d’une barque sur une lac asséché, questionnant le départ et le retour. Sabine Zaalen artiste suisse  utilise l’encre de seiche en triptyque, entre symbole, tradition et croyances.

Quand à moi j’encercle l’espace d’une ligne d’horizon bleue, légèrement marquée essentiellement suggérée et je pose au centre un arbre emprunté à l’île nous représentant et je demande si ce n’est pas le monde qui doucement nous traverse. mais je vous en reparlerais.

Laissons nous traverser par le monde.

Jusqu’au 7 mai 2017 au Musée du Bardo.

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Publié le 17/04/2017

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